Alors que le 24 avril dernier, l’Europe autorisait l’entrée de 19 nouveaux produits OGM sur son territoire (dont 11 produits de la multinationale Monsanto), le 23 mai prochain, à Ouagadougou, à l’appel du Collectif citoyen pour l’Agro-Ecologie est organisée une marche pour conserver les cultures vivrières et la souveraineté alimentaire des populations. La société civile refuse les semences de maïs OGM de Monsanto, auto-producteur de glyphosate (agent actif du Roundup) reconnu cancérigène par le CIRC (Centre International de Recherches contre le Cancer)
Cette marche a pour but d’alerter la population contre les effets de ces cultures et s’oppose à ce que Monsanto utilise le Burkina Faso comme laboratoire africain. Les paysans soutenus par la population locale défendent leur sol et le droit de produire leur nourriture à partir de leurs semences. Ils ne veulent pas dépendre de semences soumises à redevances, profitables seulement à des firmes transnationales et visant des cultures d’exportation, intensives, polluantes et destructrices de main d’œuvre. Aidons les paysans du Burkina à conserver le travail de leurs champs, à en vivre et à ignorer l’exil.Comme à Ouagadougou, des marches auront lieu dans toutes les régions de France dont 4 en Bretagne (Brest, Carhaix, Nantes et Rennes) et dans plus de 50 pays.
Donnons-nous rendez-vous le 23 mai prochain à 14 heures place du parlement à Rennes pour se mobiliser et partager un moment convivial. A cette occasion, sera organisé par la compagnie Toubab’ouh (du collectif ABBP 35), son spectacle NEKOLO, un conte musical humoristique, tout public, autour de la problématique des OGM. D’autres animations sont prévues ainsi que des stands d’information. Dans l’espoir de voir s’imposer une agriculture paysanne, souveraine et écologique, ici comme là-bas !