Instaurées au Sommet de la Terre à Rio en 1992, les COP, Conférences annuelles des parties qui doivent fixer un cadre permettant d’éviter les dérèglements du climat liés aux activités humaines, ont été des échecs, à l’instar de la COP 15 de Copenhague. Seule la COP 3 de Kyoto en 1997 qui avait permis de statuer sur des réductions d’émissions de gaz à effet de serre, a marqué les esprits.
La COP 21 ou la 21e conférence des parties qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, ne devrait pas permettre un accord limitant à 2°C le réchauffement de la planète d’ici la fin du siècle. En effet, les contributions actuelles des différents pays en vue de la COP 21 nous conduisent vers un réchauffement de l’ordre de 3 à 4°C. Insuffisant !
Il est donc urgent d’interpeller les décideurs pour qu’un accord international ambitieux et soulignant la responsabilité historique des pays industrialisés dans le dérèglement du climat soit signé. Les pays du Sud, premiers pays touchés par le dérèglement climatique sont tributaires des décisions des pays riches du Nord. C’est pourquoi, nos pays industrialisés doivent non seulement changer de modèle de développement mais aussi contribuer à financer massivement des investissements bas-carbone au Sud.
Engagé au sein de la Coalition Climat, le Cridev a participé le 30 mai dernier aux « 1000 luttes pour climat » et le 30 juin à Alternatiba à Rennes, mouvement qui prône un monde plus solidaire et durable en promouvant des alternatives concrètes.
Le 28 novembre prochain à Rennes, nous Marcherons pour le Climat pour encourager les négociateurs à signer un accord ambitieux, solidaire et contraignant !
Simon Rio
Administrateur au Cridev
